Jeudi 1er octobre, nous avons eu le plaisir d’accueillir dans nos locaux Madame Axelle Lemaire, secrétaire d’état chargée du numérique. En est ressorti un bel échange porteur d’espoir pour la French Tech.
Partie à la rencontre de la filière normande récemment labellisée French Tech, Axelle Lemaire a posé ses valises quelques heures à Seine Innopolis afin de découvrir quelques-unes des 80 entreprises qui y sont hébergées.
A l’instar des copains de Topovideo et 6ble, les poulpes que nous sommes avons eu le privilège de pouvoir l’accueillir au sein même de nos bureaux.L’occasion notamment de lui faire découvrir les valeurs humaines de l’entreprise (qui ont d’ailleurs eu l’air de l’interpeler, pour notre plus grand plaisir !!!).Mais surtout d’échanger sur le parcours de SPREAD ces dernières années.Ainsi, Olivier et moi avons pu retracer les origines à San Francisco, mais également la croissance, tant du point de vue humain qu’au niveau de notre produit et de sa stratégie centrée sur l’engagement client.
Particulièrement sensible aux problématiques rencontrées par les start-up, Axelle Lemaire s’est ensuite intéressée aux obstacles et aux freins que SPREAD a pu identifier lors de sa démarche de croissance.Si les recrutements n’ont pas toujours été évidents, le principal point soulevé a surtout été le manque d’entreprises modèles. En effet, celles-ci permettent de banaliser le fonctionnement « start-up », parfois jugé à risque, et parfois source d’inquiétudes, notamment vis à vis des banques. Nous avons toutefois eu l’occasion de remercier BPI France pour son soutien et sa réactivité quant à nos différents projets.
A l’issue de ces visites, Axelle Lemaire a ensuite pris la parole devant la nombreuse communauté de Seine Innopolis afin de partager sa vision de la French Tech, et plus précisément celle de Normandie.
Après une introduction de Frédéric Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie, et de Nicolas Mayer Rossignol, président de la Région Haute Normandie, Axelle Lemaire est revenue dans un premier temps sur la démarche de Rouen pour sa labellisation French Tech.Elle a salué non seulement la capacité de la ville à rebondir en s’associant au Havre et à Caen afin de déposer une candidature conjointe, mais également l’identité forte que notre territoire s’applique à revendiquer.
La French Tech, c’est l’équipe de France du numérique, et vous avez eu l’intelligence de le comprendre.
Avec une dédicace qui nous a particulièrement fait sourire, elle a notamment apprécié une Normandie French Tech qui a « le vent en poulpe ». Merci Madame Lemaire pour ce super clin d’oeil !Pour elle, l’agilité passe notamment par la capacité du pays à se transformer en utilisant la force de son passé pour se tourner vers l’avenir. Plutôt intéressant quand on pense que le bâtiment qui nous héberge, véritable « totem de la Normandy French Tech », n’est autre qu’une ancienne filature de lin et de coton qui a fait les beaux jours de l’industrie textile au XIXème siècle.
Pour Axelle Lemaire, la Normandy French Tech, qui devra être portée par les entrepreneurs, sera désormais confrontée à deux enjeux majeurs. D’une part celui de se structurer afin de poursuivre de manière cohérente la dynamique engagée. Mais également la création d’un accélérateur, qui permettra d’identifier les start-up les plus prometteuses et de sensibiliser les investisseurs.Bref, créer une entité capable de soutenir ces entreprises particulièrement performantes tant au niveau de leur financement qu’au niveau du mentoring.La secrétaire d’état a ensuite insisté sur la nécessité des rapports humains, de la communauté, dans toute cette conquête numérique. Car pour elle, numérique ne rime pas avec robotisation ou déshumanisation, bien au contraire. Il s’agit plutôt d’une manière différente de penser l’innovation. Et vous nous connaissez, on ne peut qu’être d’accord avec un tel point de vue.En guise de conclusion, je laisserai la parole à Mme Lemaire et aux derniers mots de son discours :
Merci de me donner ce message d’espoir et d’énergie. Parce qu’ensuite je le prends dans mes bagages, je l’apporte à Paris, j’essaie de le transmettre au conseil des ministres. Et ça donne, je vous assure, la pêche à tout le gouvernement dans un climat qui n’est pas toujours facile mais dans lequel tout le monde désormais a compris, notamment grâce à la French Tech, que l’espoir de notre pays c’était vous qui le portiez. Donc vive la French Tech Normandie, vive la French Tech et vive la République !
Crédit photo : Métropole Rouen Normandie
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